Les faits
Monsieur [A] a cédé consécutivement trois biens immobiliers au cours des années 2014 et 2015, deux de ces biens étaient situés à Compiègne, le troisième à Paris. Monsieur [A] a demandé à bénéficier du régime d’exonération au titre de la cession de la résidence principale pour chacune des trois cessions.
L’administration fiscale a remis en cause l’exonération sur deux cessions : le bien situé à Paris et l’un des biens sis à Compiègne. L’exonération obtenue pour la cession d’un premier bien à Compiègne n’a pas été remise en cause.
Monsieur [A] soutenait qu’il était en droit de faire valoir le bénéfice de l’exonération :
- Sur le bien sis à Paris acquis le 8 octobre 2010 au prix de 220 000 € et cédé le 30 janvier 2015 au prix de 500 000 €. Monsieur [A] a estimé que ce bien constituait sa résidence principale du 7 février au 19 décembre 2014, date de sa mise en détention provisoire.
- Sur le second bien situé à Compiègne acquis le 20 octobre 2014 au prix de 510 000 € et cédé le 11 septembre 2015 au prix de 708 000 €. Monsieur [A] a estimé que ce bien constituait sa résidence principale du 15 avril 2015, date de la fin de sa détention provisoire, au 11 septembre 2015, jour de la cession du bien.