En ces temps de disette budgétaire, il paraît tout à fait normal comme nous l’a enseigné l’écureuil de tenter de mettre quelques noisettes de côté…
Pour la majeure partie des entreprises qui continuent à dégager quelques bénéfices, la sempiternelle question de l’arbitrage entre le salaire et le dividende ne constitue plus le débat principal.
En effet, le réflexe naturel et quasi généralisé du dirigeant prudent est de laisser cette trésorerie à la disposition de l’entreprise, pas seulement par sécurité, pas seulement pour renforcer ses fonds propres mais par un réflexe quasi pavlovien pour éviter la succession d’impôt, de taxe exceptionnelle ou non, de contribution généralisée ou non, sur les hauts revenus ou sur les plus-values. Mais, cette trésorerie ne peut pas être thésaurisée de façon infinie ! Comment peut-on alors opérer une sortie en douceur ?
Analyse par Serge Anouchian.