La France aime la rente et se défie des revenus du travail élevés. Dans l’état actuel de notre système de taxation, le chef d’entreprise gagne souvent à rester le plus pauvre possible, le plus longtemps possible, au titre de son patrimoine privé.
Pour y parvenir, il doit mettre en œuvre des stratégies d’encapsulement. Leurs opportunités et limites ont été récemment bouleversées par deux éléments, au moins : le traitement de la réduction de capital en plus-value et les menaces pesant sur le régime mère fille, dans le cas des montages non authentiques.
Il nous semble donc très souhaitable de réviser la pertinence des principales stratégies financières et immobilières, au sein de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, à l’aune de ces paramètres nouveaux.